10 signes que vous avez une dépendance alimentaire et 10 moyens de la surmonter

Des envies occasionnelles sont normales, mais lorsque vous ressentez constamment l’envie de manger des aliments spécifiques, surtout lorsque vous êtes déjà rassasié, cela peut indiquer que vous avez une dépendance alimentaire. Par exemple, après avoir mangé un dîner copieux, vous voulez encore manger quelque chose de sucré.

L’hyperphagie se produit lorsque vous consommez de grandes quantités de nourriture en un court laps de temps, sans la capacité de contrôler ou d’arrêter. Cela pourrait signifier que vous commencez un sac de chips avec l’intention d’en manger quelques-unes, pour finir par terminer le sac entier, et c’est pareil avec d’autres collations.

Après avoir mangé de grandes quantités, vous pourriez souvent vous sentir coupable du manque de contrôle que vous avez eu. D’autres émotions désagréables peuvent accompagner cela, et vos habitudes pourraient même causer des relations tendues avec vos proches. Même ainsi, vous ne pouvez pas vous en empêcher et vous continuez à avoir des épisodes répétitifs.

Malgré vos tentatives ou les suggestions de vos amis et de votre famille, vous n’arrivez pas à manger moins. Même lorsque vous essayez de suivre différents régimes alimentaires -dont certains peuvent même sembler extrêmes- vous revenez toujours au point de départ. Bien sûr, vous pourriez avoir une journée ou deux de réussite, mais ces victoires ne semblent jamais durer longtemps.

Un autre signe d’une dépendance alimentaire, ce sont les changements d’humeur fréquents qui sont directement affectés -ou améliorés- par la nourriture. Par exemple, vous pourriez vous sentir irritable et émotionnel lorsque vous êtes submergé par des envies quotidiennes, et votre humeur ne s’améliore qu’une fois que vous obtenez ce que vous voulez. Le cycle se répète jusqu’au point où vous pourriez ne vous sentir heureux que lorsque vous mangez votre collation préférée.

Si la plupart de votre temps est passé à manger et à vous procurer de la nourriture, cela peut être un autre signe classique de dépendance à la nourriture. En d’autres termes, toute votre vie quotidienne et votre routine tournent autour de la nourriture et de l’alimentation, et vous ne pouvez pas passer une seconde sans grignoter quelque chose.

Non seulement vous mangez tout le temps, mais vous pensez aussi constamment à la nourriture. Vous vous demandez peut-être ce que vous allez manger ensuite, ce que vous mangerez pour le dîner, pour le dessert, ou le lendemain. Quoi qu’il en soit, si c’est à propos de la nourriture, la pensée reste à l’avant-plan de votre esprit.

Lorsque vous avez une dépendance alimentaire, vous ne mangez jamais jusqu’à être simplement rassasié. Au lieu de ça, vous continuez même après cela, en consommant de plus en plus jusqu’à ce que vous vous sentiez inconfortablement repus. En plus, cela ne se produit pas qu’une seule fois, mais se produit fréquemment.

Par culpabilité, vous pourriez même commencer à cacher vos collations et à manger secrètement, sans que les autres vous voient. Vous pourriez vous sentir «libre» lorsque vous êtes seul chez vous, en grignotant plusieurs choses à la fois, mais ensuite mentir sur ce que vous avez mangé. Ou vous pourriez accumuler de la nourriture dans votre chambre pour manger sur votre lit.

Un autre signe courant de dépendance à la nourriture est de trouver des excuses. Vous pouvez donner des excuses pour vous défendre et justifier vos habitudes devant les autres, ou vous le faites pour vous-même, en trouvant des raisons pour justifier de céder à vos envies une fois de plus. 

Maintenant que nous avons abordé certains des signes de la dépendance à la nourriture, examinons 10 façons de la surmonter.

Le fait de tenir un journal alimentaire peut vous aider à suivre vos habitudes alimentaires, ce qui peut vous permettre de prendre des habitudes plus saines. Alors que vous écrivez ce que vous avez mangé, vous pouvez également noter vos pensées et vos émotions avant et après les repas.

Manger de manière consciente, ce n’est pas seulement écouter son corps quand il est rassasié, mais être conscient et pleinement présent lors de l’alimentation. Cela signifie que, au lieu de vous bourrer simplement la bouche de plus de nourriture, mastiquez lentement et savourez les complexités de sa saveur. Adopter cette habitude peut vous aider à prévenir la suralimentation.

Chacun devrait faire au moins 30 minutes d’activité physique chaque jour, alors bougez! Si vous constatez que votre humeur s’améliore après avoir mangé, il vous surprendra peut-être de savoir que vous pouvez obtenir le même boost de dopamine en faisant de l’exercice. Alors, mettez vos chaussures de course et allez-y!

Peut-être qu’il y a certains endroits et restaurants qui augmentent vos envies, ou peut-être que ce sont certaines heures, ou certaines humeurs. Quoi que ce soit, essayez de l’identifier et de noter vos déclencheurs afin que vous puissiez les reconnaître la prochaine fois et vous empêcher de céder.

Quand vous êtes stressé, vous avez plus tendance à grignoter. Et une fois que vous commencez, cela devient presque impossible d’arrêter. Quand vous commencez à vous sentir submergé, calmez votre esprit en pratiquant des exercices de respiration profonde ou du yoga méditatif. En gérant mieux votre niveau de stress, vous n’aurez pas tendance à retomber dans l’habitude de chercher du réconfort dans la nourriture.

Parfois, il peut être difficile de gérer complètement votre stress, compte tenu de votre vie quotidienne trépidante. Mais essayez de trouver des moyens pour distraire votre esprit des pensées alimentaires en trouvant des méthodes alternatives pour faire face, telles que l’écriture dans un journal, le nettoyage de votre bureau, ou la conversation avec un ami solidaire.

Pour ces jours où vous avez l’impression de ne pas pouvoir vous empêcher de prendre de la nourriture, essayez de choisir des options plus saines à la place. Alors, plutôt que de prendre un sac de chips pour grignoter, coupez des fruits ou préparez une salade fraîche. De cette façon, vous pouvez calmer l’envie en offrant à votre corps quelque chose de nutritif.

Au lieu de répondre immédiatement à vos envies, essayez la gratification différée. Il s’agit de résister à la tentation immédiate et de vous récompenser plus tard, par exemple après avoir terminé tout votre travail ou vos corvées. Au fur et à mesure que votre corps s’habitue à devoir attendre un peu, vos signaux d’envie peuvent se produire moins souvent.

Il peut également être utile de manger avec un groupe d’amis solidaires qui comprennent votre état et vos objectifs et qui peuvent vous aider à rester sur la bonne voie. De plus, manger avec d’autres personnes vous permet de ralentir au lieu de terminer votre repas trop rapidement.

Si vous avez toujours du mal à surmonter votre addiction, n’ayez pas peur de faire appel à un professionnel pour obtenir du soutien. Il peut s’agir d’un thérapeute avec qui vous pouvez travailler sur vos déclencheurs et vos habitudes, ou d’un nutritionniste qui peut vous aider à fixer des objectifs plus sains et à vous orienter vers la bonne voie.